Eole, Iris et le Général Hiver ont décidé qu'aujourd'hui était encore propice aux joies des balades automnales. Devant une si pressante invitation je ne sus pas résister à la tentation de muser dans certains lieux privilégiés de notre agréable région (si, si, n'en déplaise à ceux qui ne pensent que mine et football...).
Cap sur les gorges de la Loire (plein W de Saint-Etienne, à moins de 10 km à vol d'oiseau ; sensiblement plus par la route). Il faut savoir que les points de vue sont nombreux et les itinéraires variés dans ce secteur. Etant déjà passé par Chambles en septembre, il me parut de bon ton d'opter pour la rive opposée. Mon choix se porta donc sur Quéret, hameau situé approximativement entre Roche-la-Molière et Saint-Victor-sur-Loire (entre Le Berlan et Condamine pour ceux qui ont des cartes plus précises). On se trouve en ces lieux à une altitude approximative de 700 m (peut-être un peu plus, c'est à vérifier) soit environ 300 m au-dessus du niveau de la Loire qui "coule" en contrebas (barrage de Grangent).
La première série de photo restitue de manière vaguement chronologique l'itinéraire qui mène du parking de Quéret jusqu'au point de vue le plus intéressant (environ 1-1.5 km de marche). Prendre à gauche du panneau
:
Après la petite trotte de rigueur, notre "Point Sublime" offre toutes ses splendeurs à nos regards languissants. Tout au "fond" se trouve Saint-Victor avec sa base nautique. Plus loin, le barrage de Grangent et au-delà la Plaine du Forez :
Les "3 châteaux". Dans l'ordre : Chambles, Essalois et Les Camaldules (
, à dire vrai j'ai besoin d'aide pour en retrouver le nom...).
Le donjon, édifice situé à environ 1 km de Quéret. On peut distinguer le Pilat et l'antenne du Guizay (900 m) à l'arrière-plan :
Plutôt que de rentrer directement sur Saint-Etienne (l'après-midi n'est pas tout à fait terminé) décision est prise de faire un petit crochet par le Pilat sur le trajet du retour. Petite halte à 800-900 m d'altitude entre la Ricamarie et Saint-Genest-Malifaux, au-dessus du barrage de Cotatay :
A ces altitudes et à cette saison la "fraîcheur" progresse vite, aussi regagnâmes nous prestement nos chaleureuses pénates.
Dommage que le temps n'ait pas été un peu moins brumeux...
G.