En dépit d'un indécrottable couvercle nuageux en ce jour de repos ô combien mérité, je n'ai pas reculé devant une petite escapade sur les hauteurs du Pilat. A vrai dire il y avait une bonne raison à cela : nous (la belle-famille et moi) devions localiser un restaurant situé dans un lieu un peu paumé entre Jonzieux et Marlhes.
Voici un bout de carte IGN donnant une vague idée de la configuration globale de notre itinéraire (désolé pour le peu de lisibilité du fléchage, je n'ai pas su faire mieux) :
Quelques clichés pris en roulant entre Saint-Genest-Malifaux et Jonzieux :
Arrivés à Jonzieux nous prenons quelques renseignements pour ne pas nous égarer dans les petites routes de campagne.
La belle église (gothique?) de Jonzieux :
Les renseignements ne devaient pas être de première main puisque nous avons tourné pendant près d'une heure entre Jonzieux et Marlhes, empruntant des routes et passant par des coins dont nous ne soupçonnions même pas l'existence...
Nous voici enfin rendus près du lieu-dit Les Tourettes dans un vallon bien humide. Là se trouve un "complexe touristique" regroupant restaurant, gîte et centre équestre. Richesse de la faune et de la flore locales...
Le temps de s'oxygéner et de fumer une petite cigarette, nous remontons à bord de notre métallique destrier des temps modernes, direction Saint-Genest-Malifaux et plus précisément le Crêt de de Chaussitre (1240 m). Etant donné que pas mal de temps avait déjà été perdu nous nous sommes retrouvés dans l'obligation d'opter pour la "voie courte". C'est-à-dire qu'il nous a fallu adopter le sentier le plus pentu et le plus caillouteux menant à ce sommet (et accessoirement le moins joli, hélas!).
L'ascension :
Après 1 km d'une marche assez fatigante (150 m de denivelé tout de même) nous parvenons enfin à ce maudit sommet. Exotisme des cîmes : grande croix (environ 10 m de haut), table d'orientation, végétation rase, vent permanent...
Par temps clair la vue porte jusqu'au Cantal, Vivarais, Forez (monts et plaine), monts du Lyonnais, Margeride. Ce sera donc pour une autre fois...
Un quart d'heure de vent obsédant et d'absence de chaleur nous convainquit de ne pas tarder à entamer notre redescente via le même sentier boueux (il a quand même bien flotté ces derniers temps) qu'à l'aller :
Moins d'une demi-heure plus tard nous étions de retour à Sainté où de larges éclaircies s'imposaient, permettant au soleil de darder furieusement ses rayons... Un léger sentiment de frustration s'empara alors de nous.
Quand la Toussaint contrarie l'ascension...
G.